Le rideau glissa sous mes doigts et frotta le sol dans un
soupçon de mélodie serpentesque. C’était le signal de mon entrée en jeux, telle
une vipère préparant son assaut. J’étais nu sous mon léger drapé, taillant ma
taille jusqu’au bas de mes cuisses. Mes formes se devinaient alors à peine sous
le rituel des flammes qui m’entouraient.
Une coupelle occupée le centre du cercle. Celle-ci débordée
de raisins rouges, juteux et parfumés. Il me fallait les goûter pour en apprécier
le sucrissime mélange qui faisait trembler mes lèvres, tachées de leur radiance
qui en découlaient le long de mon cou.
Je m’approchai de mon premier soumis. Il était d’une beauté
vertigineuse ! D’ailleurs, ils l’étaient tous. Baladant mon regard et mes
doigts le long de la veine qui voyageait de son épaule musclée jusqu’au-dessous
de son oreille, je lui susurrai de la voix la plus chargée qu’il fallait qu’il
ouvre sa bouche. Le caressant de ma langue à la sienne, je lui donnai alors le
goût et le nectar du fruit que j’avais gardé en bouche. Quand il fut en
appétit, je découvris ses yeux du bandage et y plongé mon regard. Nos âmes
étaient en contact et le feu du désir possédé son iris. Après quoi, j’agrippai mes
ongles sur ses cuisses robustes et lui mordillai la bouche d’une affection
venimeuse. J’en fis de même pour les suivants.
Ils étaient tous à poser les yeux sur moi. Je lisais dans
leurs regards l’envie d’être en moi, d’être pour moi ! Étranglant un raisin
pour en extraire son jus, j’hydratai du bout des doigts l’entrée de ma voie
anale faisant frissonner mon être et mon esprit. Le cri des loups qui m’entouraient
chantaient sous ma lune. Je voyais bien qu’ils voulaient y goûter. Je m’approchai
alors d’un jeune éphèbe à peine plus âgé que moi, qui tremblait de perversion,
et j’offris à sa langue les lèvres succulentes de mon entre fesses. Il en bavait
tant que sa salive animale coulait le long de mes couilles, les réchauffant au
passage. Bien sûr, son visage et l’acte étaient couverts par le drapé pour que
son plaisir soit unique. Les autres bêtes me regardaient encore avec émotion.
Je fis le tour des chaises, en appliquant la même initiation.
Profitant des douceurs de leurs coups de langues qui m’écartées de plus belle
le trou à chaque léchage.
A la fin, c’était moi qui n’en pouvais plus ! Et il me
fallait recueillir leurs semences. Tour à tour, et à chaque passage, j’envolais
les serviettes et les liens de leurs poignets, les mettant à nu et près à me
servir. Ils bandaient tous et leurs couilles lourdes pesaient sur le rebord des
assises. C’étaient de beaux morceaux. Des phallus veineux et épais aux
longueurs criantes !
Je repassai derrière le rideau en revenant de sitôt, une
carafe remplie d’argan à la main. L’huile était chaude à point ! M’approchant
d’un corps à la peau noir, le soumis étaient à coup sûr celui qui possédé le
membre le plus impressionnant. Versant alors une bonne quantité d’huile en
filet sur son pubis, celle-ci éclaboussait sa verge en enveloppant ses
testicules d’un voile brûlant. Je le regardai serrer les dents et passai au
suivant. Et alors, quand l’huile fut à peine refroidit, je me mis à enjamber l’étalon
noir, mes mains posées sur ces épaules et sa bite entre mes cuisses. Le chemin
fut direct et sans intervention de mes doigts. En un cri je m’empalai sur sa
verge, le gland de celle-ci collé à mes entrailles ! Me saisissant les cuisses
comme pour accompagner mes mouvements, la serviette qui était encore autour de
ma taille tombait à terre et j’entendis le souffle désireux et subjugué des
autres mâles résonner. Je gérai encore les mouvements en faisant claquer ma
peau contre la sienne, collante, en rebonds rapides et enveloppant quand il eut
ce spasme et poussa un grognement féroce ! Il avait joui, inondant l’intérieur
de mon être. Me retirant de ma prise en en perdant aucune goutte, je collai mes
lèvres sur son gland luisant et pressai mes doigts en remontant le long de sa gigantesque
bite, ramenant les restes à la sortie de son urètre pour les faire disparaître
en un coup de langue.
Faisant le tour, j’étais plein de tous leurs foutres en moi,
tous si chaud, si prenant. Le bas de mon ventre dessiné un ovale.
Quelques minutes plus tard, ils étaient à genoux autour de
moi. Il me fallait m’offrir à eux ! Le bol de raisin était à terre, j’étais
à quatre pattes au-dessus ! Mon trou déglutinant et brillant, à moitié béant,
pris entre toutes ses mains viriles, desservait doucement le jus qui m’avait
noyé précédemment !
Par Romanhoe, blogdepassif.blogspot.com
Tu es un poete j'adore
RépondreSupprimersuperbe d'érotisme et tellement bien écrit
RépondreSupprimertu as une belle verve et les mots biens choisis nous mettent dans l'état que tu sais
ha ! si tu étais là tu recevrais une dose de plus , bien profonde et bien chaude pour contenter ton ventre gourmand...
merci pour ce beau partage !