vendredi 20 novembre 2015

Un cri dans les bois

I.3 Un assaut animal


  Le froid me rongea les pieds. J’étais allongé sur un matelas de paille avec comme couverture, une peau d’ours ou un truc du genre. Couvert partiellement, j’essayais de me dresser pour protéger le bas de mes chevilles mais son bras me bloquait. Il comprit aussitôt mes intentions et se chargea de me mettre au chaud. Qu’est-ce que j’étais bien ! Mon dos côtoyait son torse. J’étais bercé par le rythme de sa respiration, lourde et relaxante. Le monde pouvait s’écrouler, je me sentais à l’abri et je ne voulais pas sortir de mon bunker !


Guidé par l’émotion sereine de ce petit matin, je pris son bras pour ourler mon cou. Ma main couvrant la sienne, ridiculement petite face à elle, j’abouchais mes lèvres aux creux virils de son poignet pour lui déposer un doux baiser.

   «        Bonjour !
-          Oh mais tu parles ?!! (Je restais figé un moment, sous le trouble)
-          Ouuuhi … »

Il me semblait, l’avoir entendu cette nuit chuchoter au détour d’un rêve, mais je pensais l’imaginer.
Il ne parlait pas franchement très bien et s’exprimait dans un langage primaire.
Je compris qu’il s’appelait Torus, qu’il ne vivait pas ici depuis très longtemps (malgré le fait qu’il y est tant de déchets dans l’entrée), qu’il se sentait seul, et qu’au fond, il n’était pas du tout méchant (du moins pas avec moi)

Je le sentais frémir dans mon dos pendant notre échange. Il était  aussi sensible qu’il était puissant. A savoir que plus nous discutions, plus j’éprouvé quelque chose pour lui, forme d’amour maternelle. Notre connexion devenait intense et je sentais le bas de mes reins brûler de désir. J’approchai alors mes fesses contre les poils chauds de son pubis. Je jouais, et pressais ma peau contre la sienne. Je transpirais d’excitation et des bruits émanant du décollement de mon arrière-train le chauffait lui aussi.
J’arrivais à mon but. J’avais envie de le sentir en moi. De me tenir sous lui, et de me sentir dominer. D’être SA bête !

Et là, en un battement de cil, son sexe me propulsa un mètre en avant. Il bandait dur comme la roche ! J’étais sous le choc. Comment allais-je pouvoir recevoir tant d’amour dans mon repaire si étroit ? 
Je n’eus même pas le temps d’angoisser qu’il se jeta sur mon cul, tête en avant. 
Alors sa langue me visita. Une langue si épaisse que je ne compris pas ce qu’il était entrain de me faire. Des frissons parcouraient tout mon être. Une vague brûlante inondait mon entre jambe. Je ne pouvais faire autrement que d’écarter les cuisses de plus belle.
Des caresses humides balayaient cet écart, de la base de mes testicules jusqu’au bas de mon dos, de manière saccadée alors qu’il s’attardait tendrement et rapidement à me faire crier en chatouillant du bout de sa langue épaisse et bouillante mon petit trou. 
Étourdis, je restais à gémir la joue collée au sol, les fesses relevées et tremblantes sous son effet. Je le priais de prendre possession de moi.
C’est alors qu’un liquide visqueux, chaud et glissant dévasta ma vulve. Sortis de sa bouche, l’extase m’emporta. Comme par enchantement mes fondements s’ouvrirent laissant mon trou béant d’envie. J’y passais les doigts par curiosité, c’était énorme. Mes sensations étaient multipliées ! Il était temps qu’il me prenne avant que je jouisse d’avance !

« Prends-moi par pitié ! »

Ses avant-bras couvrirent le tour de ma tête. Et il abattu son membre géant, d’une traite tel un cheval saisissant sa jument. Haaaaaaaaaa 
Cet assaut fort, intense me fit monter les larmes aux yeux. Non pas que c’était douloureux, au contraire ! J’étais dans un état entre rêve et réalité. Et plus ses coups étaient rudes, plus les étoiles s’approchaient de ma tête.
A rythme régulier, ses coups de rein tapaient, tapaient…

J’avais vraiment l’impression que son corps fondait sur le mien. Et soudain, un déferlement animal me gagna. Mes cris se transformèrent en grognement nouveau, comme ceux d’un lionceau. Et mes yeux me piquaient ... je les fermai.

Ma réalité me quittait. Je ne savais plus qui j’étais. Je n’étais plus humain !

Il tremblait sur mon dos, comme s’il abandonnait son âme à chaque clash. Le rythme des claquements devenaient vibrant. Je le sentais venir…
Ah la résonance de son dernier coup, un tsunami me submergea de l’intérieur. Il avait jouit, et par la pression de tout se déversement j’ouvris les paupières au moment d’un flash et quelque chose se passait. Mes pupilles changèrent de forme et la couleur de mes yeux passèrent au rouge. Un rugissement animal flamba mes cordes vocales. Ma langue se frotta à des canines bestiales qui prirent places dans ma bouche. J’en bavais.

Torus se relevait alors à genoux, m’emportant sur lui, toujours en saillit. Il commença alors par me masturber du bout des doigts jusqu’à ce que toute la réserve de mes bourses gicla sur nos visages. Je ne pus m’empêcher de tout lécher avec ma langue anormalement longue et fine, tel celle d’un chat.

Sa bite de cheval me quitta, dégoulinant de foutre. J’en basculai vers l’avant. Il me suivit. 

Il ne me fallut qu’une seule seconde pour que le sommeil m’enlève à mon rêve éveillé !

mercredi 18 novembre 2015

Du bout des doigts - récit érotique

Voici le début d'un long récit que j'ai choppé sur doctissimo. Sur le forum, écrit par " romr ", l'histoire est bien écrite et suscite un peu de romantisme <3 ... Bonne lecture ^^


Chapitre 1


Mon cœur résonne contre le carrelage froid de la salle où je suis contraint de rester allongé.

Soudain, un son assourdissant déchire le silence qui venait de s’installer, puis j’entends le bruit d’un corps qui tombe sur le sol, à quelques mètres de moi.

Les cris reprennent, les pleurs aussi, vite réprimés par les hurlements et les menaces.


dimanche 1 novembre 2015

Un cri dans les bois


I. 2 Avant goût 


  Après dix minutes de course, mon pubis était encore tout humide. La bête m’avait déposé sur un rocher au bord d’un petit cours d’eau. Dans quel état étais-je? Elle montra du doigt mon pénis noyé dans le sperme, suintant à la lueur de la lune. Je compris qu’elle me disait de m’essuyer. Pourquoi me montrait-elle tant d’intérêts ? Après tout, j’allais surement me faire violer, puis dévorer ! Et pourquoi cette idée ne m’effrayait-elle plus cette fois-ci ? Avait-elle une emprise sur moi ?

Je pus enfin avoir l’occasion de la regarder dans les yeux. Ayant gardé la tête baissée, par peur, je trouvai en moi la force de l’affronter ! …
J’y vis alors une simple forme. Elle se cachait à l’ombre. Une forme aussi imposante que l’était son corps entier, et ses yeux brillait. Surpris de cet affront, la bête se redressa brusquement. Alors, un faisceau de lumière émanant d’entre les feuillages s’écrasa sur son visage. Je distinguais très bien maintenant tous les détails de son portrait. Elle avait de grands yeux bleus, glaçant et pratiquement translucide. Son nez était très étalé, très large. Une mâchoire animale. Le contour de celle-ci était parsemé de poils, tel un loup. Mais il se lisait dans tout ce faciès, quelque chose … d’humain! Son aura m’éblouissait tellement que je ne perçu pas directement les cornes qui se dressaient fièrement, pourtant scintillantes et magnifiques, sur le haut de son crâne.
A cet instant, je ne savais pas si je devais la craindre où l’admirer !
Je sentis de l’eau chatouiller ma joue. Quoi ? Je pleurais ? Goûtant celle-ci de la pointe de la langue, elle avait bien le gout d’une larme… Alors d’un pas, la bête approcha son visage du mien, à quelques centimètres. Elle ne disait rien. Moi, j’étais plongé dans ses yeux comme dans le fond d’un lac. Rien ne pouvait m’en sortir … Puis, comme une vague, je sentis ses mains tenir mon crâne. Elle n’avait qu’à effectuer un léger mouvement et je n’étais plus de ce monde. Fermant les yeux si forts et priant pour que le temps s’arrête, je fus surpris de sentir ses pouces éponger mes paupières humides, d’une délicatesse de soie. Je rouvris les yeux et m’étonna d’apercevoir un sourire se dessiner sur sa frimousse. Ses crocs sortis ne m’empêchèrent pas de lui rendre la pareille. Alors … il m’embrassa !!
Son baiser avait le goût du sang.
Il me reprit sur son épaule. Cette fois, avec beaucoup de délicatesse, comme s’il ne voulait pas me laisser tomber. J’en étais donc sûr, il ne me voulait pas de mal.

« Hé bien, nous voilà arrivé dans son antre j’imagine » 
C’était la porte d’une grotte. Froide et morte. A l’entrée était disposés de vieux os appartenant à des cadavres d’animaux sauvages, comme pour dissuader les curieux de s’y faufiler. J’y perçu des crânes de biches et de lapins. Mais aussi, me semblait-il, de plus gros bétails. Des ours, loups et … OH ! Non, ce n’est pas … Mais SI ! C’est bien un crâne humain.

Perturbé par ma découverte, la bête me pris la main. Je la regardais et un voile d’apaisement m’habillait aussitôt. Comment faisait-elle ? Je m’en fichais. J’étais bien décidé à me donner à MA bête !